ISBN : 979-10-92247-56-5
Livre broché cousu 256 pages
Format : 24 x 16 cm à l'italienne
Une centaine de photographies
en noir et en couleurs
Prix : 15 €
(14,22 € HT - TVA 5,5 %)
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Les thématiques
Mémorial de Verdun
N°1
PHOTOGRAPHES
DE GUERRE
Depuis 160 ans, que cherchent-ils ?
Sous la direction de :
Édith Desrousseaux de Medrano et Clotilde Bizot-Espiard
Préface de Jean-Claude Guillebaud
Ce livre est publié à l’occasion de l’exposition
« Photographes de guerre.
Depuis 160 ans, que cherchent-ils ? »
présentée au Mémorial de Verdun (Meuse), 28 avril-1er octobre 2017.
résumé
Derrière ces innombrables photos guerrières illustrant jour après jour la souffrance du
monde, pour alimenter le grand barnum médiatique qui fait commerce des images chocs et des
documents terribles, des hommes et des femmes travaillent. En première ligne. À poitrine nue.
L’oeil vissé au viseur de leur Leica. Ces hommes et ces femmes, le grand public ignore généralement
leurs noms. Si leurs photos sont parfois signées – pas toujours –, c’est en caractère minuscule,
dans les marges, verticalement. Ces inconnus, ce sont les sentinelles du désastre.(…) (…) Dans ce
livre, on pourra vérifier que les photojournalistes d’aujourd’hui sont les héritiers directs d’une
longue et rude histoire. Y compris dans ses difficultés et ses périls. Les photographes de guerre
présentés ici ont « couvert » quantité de conflits, de la guerre de Crimée (1853-1856) jusqu’à
aujourd’hui. Le dernier en date, Édouard Élias, est un photojournaliste de
vingt-cinq ans qui a couvert la guerre en Syrie.
Extraits de la préface de Jean-Claude Guillebaud, parrain de l’exposition. Journaliste, grand
reporter et correspondant de guerre (Prix Albert Londres 1972), essayiste et écrivain.
Qui sont-ils ? Quel sens donnent-ils à leur quête ? Sont-ils seulement des témoins muets des
convulsions du monde ?
Depuis leurs premiers pas sur les champs de bataille au XIXe siècle et jusqu’à ce jour, les
photographes de guerre sont engagés, de gré ou de force, dans la guerre de l’information. Dotés
d’appareils de plus en plus performants, ils tentent d’être « au plus près » de l’action selon le
maître-mot de Robert Capa, figure mythique de la profession. Ils choisissent leurs points de vue et
nous livrent des témoignages d’où surgissent, au fil du temps et des progrès techniques, la
violence de la guerre, le mouvement et l’action. Témoins d’évènements dramatiques, les photographes
de guerre savent que leurs images sont faites pour être vues. Parfois icônes, parfois images-chocs
tentées par le voyeurisme, toujours dérangeantes, elles fixent les traces que la guerre laisse en
se retirant. (…)
Dans ce livre, les parcours singuliers des photographes se succèdent chronologiquement, selon un
choix qui s’affranchit du critère de la renommée et du succès médiatique. La présentation s’attarde
sur le regard que chaque photographe, amateur ou professionnel, pose sur la guerre. En un siècle et
demi, celle-ci a bien changé. D’abord cantonnée aux champs de bataille, elle a peu à peu envahi les
villes et les villages, meurtri les populations civiles, et atteint un gigantisme forcené. Dans une
grande tension entre leur identité d’artiste, de témoin missionné ou d’acteur engagé, les
photographes de guerre collent à cette réalité mouvante et documentent les évènements. Ils braquent
leurs objectifs sur la guerre comme s’ils voulaient la mitrailler. Comme s’ils voulaient, à
l’infini, capter l’essence de la tragédie humaine et la révéler au monde.
les auteurs
Diplomée de l’École du Louvre, Édith Desrousseaux de Medrano est commissaire
d’exposition. Après avoir travaillé au sein de la Fondation Charles de Gaulle, ainsi qu’à plusieurs
expositions temporaires, elle s’est consacrée à la réalisation de l’exposition permanente du
Mémorial de Verdun.
Clotilde Bizot-Espiard est responsable du développement culturel et de la
communication au Mémorial de Verdun.