Chargé de mission au service culturel de la ville d’Amiens, Yakoub Abdellatif est le créateur et l’organisateur depuis une quinzaine d’années du festival de musiques du monde « Voyage au coeur de l’été » qui connaît un succès grandissant. Il est l’auteur de différents textes et d’une douzaine de pièces de théâtre, dont Ahmed Bouffetout, la gamelle et les fourchettes avec (éd Avant-Scène théâtre, 1995), La chute des anges (2002), Pages d’amour, feuilles vierges ou la répétition (2004) ou encore Fatma la honte (2007). Ma Mère dit « Chut » est son premier roman.
Libanaise, Michelle Accaoui Hourani vit à Riyad et cultive une passion pour la langue française et plus particulièrement pour la poésie. Ses écrits sont publiés en France et en Belgique. Elle a été plusieurs fois été primée pour ses poèmes et haïkus. Le Veilleur de l’Aube est son neuvième recueil publié.
Née à Beyrouth, Jocelyne J. Awad a écrit une dizaine d’ouvrages sur le patrimoine libanais. Son premier roman, Khamsin (Albin Michel, 1994) a remporté le prix « France-Liban » et le prix « Richelieu Senghor » et a été traduit et édité en arabe (éd. Antoine, Beyrouth). Son deuxième roman, Carrefour des Prophètes (éd. Antoine, Beyrouth, 2004) a été distribué au Canada et au Québec puis traduit et édité en Pologne. La Melkite est son troisième roman.
Né en 1997 à Douala au Cameroun, Baba Fotso Toukam Junior, aussi connu sous le nom de Luciano Tanger 997, a voyagé jusqu’en Espagne. Il réside désormais à Saint-Sébastien (Donosti), au Pays basque. Il a trouvé refuge auprès de la reine mère Txantxarreka qui lui a offert de monter sur scène pour la première fois. Sur le chemin de ses rêves est son premier récit. Il retrace son aventure du Cameroun jusqu’en Europe.
Gilles Bertrand dirige l’École de la deuxième chance de Marseille, sa ville d’origine et d’enfance, depuis janvier 2015. Spécialiste de la politique internationale et du monde musulman, amoureux des langues et des voyages indépendants, il a longtemps travaillé pour les institutions de l’Union européenne, vécu à Bruxelles, Kaboul, Alexandrie et Kuala Lumpur et fait de longs séjours d’écriture en Colombie et en Turquie. Son premier recueil de nouvelles, Parfois un bébé poulpe, est paru fin 2014 aux éditions Dacres.
Daniel Besse est l’auteur des Directeurs, sa première pièce portée à la scène, cinq fois nominée aux Molières en 2001, pour laquelle il a reçu le Molière du meilleur auteur francophone et celui de la meilleure création, et pour laquelle il a également reçu le prix SACD. On lui doit aussi, plus récemment, Les Bonniches, Hypothèque, Le Meilleur Professeur et Toutou. Ses pièces sont également jouées en Allemagne, en Pologne, en Tchéquie, en Slovaquie, au Portugal, en Espagne, en Belgique, au Brésil et aux Pays- Bas.
Auteur et scénariste pour le théâtre et le cinéma, ancien imitateur et humoriste, après avoir longtemps oeuvré en télévision et radio (Canal+, France 2, France Inter…), écrit plusieurs longs métrages pour le cinéma, Jean-Éric Bielle se consacre désormais au théâtre. Il est l’auteur de quatre pièces : Le secret d’Elisabeth Summer, Le Square, Le syndrome de la biscotte et Quand vient le printemps.
Clotilde Bizot-Espiard est responsable du développement culturel et de la communication au Mémorial de Verdun.
Né en 1941, docteur en économie, ingénieur et expert en développement agricole,
Jacques Blas a parcouru, observé et analysé le monde durant près d’un demisiècle
pour les principaux organismes internationaux.
De la campagne normande où il vit aujourd’hui, il continue d’observer le monde et
son évolution, avec intérêt et curiosité. Il conserve de son enfance une proximité
et un attachement à la nature qui l’ont accompagné et influencé ses choix au fil
du temps, de ses études à sa vie professionnelle, y ajoutant une réflexion sur les
modes de vie, l’organisation des sociétés, la géographie, l’histoire, les sciences,
l’économie et la politique.
Né en 1978 à Mouila, au Gabon, Eudes Bouassa vient poursuivre ses études
universitaires en France en licence de chimie et obtient deux masters, puis un
Master spécialisé en risques industriels, domaine qui devient son activité principale
et qu’il continue d’explorer plus largement à la suite d’un MBA en Risk Management
et divers certificats.
Marié et père de jumelles qui ont réveillé une passion pour l’écriture qui sommeillait
en lui, Eudes est l’auteur de quatre recueils : Une vie un cri (éd. Spinelle, 2019),
Entre terre et éther, tome 1 (éd. Le Lys Bleu, 2020), Entre terre et éther, tome 2 (éd. Le Lys Bleu, 2020), L’ombre du soleil – Il revient à l’homme de réessayer
l’humain (éd. Le Lys Bleu, 2021).
Jean-Yves Bouchaud est né en Anjou en 1953.
Agriculteur par idéologie, puis pédagogue par vocation, il accompagne dans
le cadre de l’Éducation Nationale les jeunes décrocheurs des établissements
scolaires. Auteur-compositeur-interprète, il pratique toujours la musique et la
création musicale.
Diacre dans l’Église catholique, passionné des évangiles, il met au centre
de sa réflexion la question du « sens » de l’existence, et des rapports des hommes
entre eux. Après un roman historique Le blason des pauvres (Le Fantascope, 2011
– Le Pécheur, 2013) et sa suite, Le trésor des fils Perrin (le Pécheur, 2013), La
quatrième injustice de Dieu est extraite de son deuxième, et atypique, roman, Les
injustices de Dieu (le Pécheur, 2012).
Titulaire d’un doctorat en sociologie politique, Thierry Brugvin est enseignant à l’université depuis une vingtaine d’années. Il est l’auteur de nombreuses publications scientifiques et articles de vulgarisation, et de plus de vingt-cinq ouvrages individuels ou collectifs sur les alternatives socio-économiques, démocratique et écologiques, le commerce éthique, le commerce équitable, l’écologie sociale… Il est aussi un militant au sein de plusieurs associations du mouvement altermondialiste depuis une trentaine d’années.
Biographe de Jean Cocteau, Homme de théâtre, romancier, poète – prix de l’Académie française –, Philippe de Miomandre a mis en scène Le Bel Indifférent, Orphée, et La Voix humaine de Jean Cocteau, il a adapté et mis en scène Le Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde. Auteur d’une douzaine d’ouvrages, La part de l’ombre est son sixième roman.
Inspecteur général des bibliothèques, Jean-Pierre Casseyre a dirigé les
bibliothèques universitaires de Reims et Paris, et assuré la direction par intérim de l’École
Nationale des Sciences de l’Information et des Bibliothèques. Il est l’auteur de plusieurs
ouvrages, articles et conférences sur le monde des bibliothèques, l’instruction publique et les
livres d’enfants dans les bibliothèques scolaires.
Passionné par la vie littéraire et culturelle il a fait également des conférences et articles sur
l’histoire des théâtres parisiens. Il est l’auteur de Les bibliothèques universitaires (Que sais-je
? n°2714, avec Catherine Gaillard, PUF, 1992) et de Certitudes aléatoires de l’histoire de
l’enseignement (DACRES éditions, 2013).
Gilles Cauture aime parcourir le monde en se rêvant nomade. Les rencontres qu’il fait enrichissent sa vie et les mots de ses livres.
Après avoir prêté sa plume pour un récit d’action adapté au cinéma, il a écrit, sous son nom, L’Enfant au ballon mort (2009), et Un Jour en Charente – Le mousquetaire et le Président (2010). Il est également l’auteur de Interruption de programmes et de Graine de bambi suivi de La remise au milieu des vignes, nouvelles écrites en 2013. Il a dirigé et co-écrit Lettre à un soldat israélien, recueil de nouvelles palestiniennes paru en 2015.
Arrêtée avec sa mère en 1942, à huit ans, Francine Christophe ira de camps en camps pour finir par être envoyée à Bergen-Belsen, d’où elle sera libérée
par les troupes soviétiques en 1945. Son statut de fille de prisonnier de guerre la
protégea et fit d’elle la « petite fille privilégiée » pour être, avec d’autres dans ce
camp de concentration, des « juifs d’échange ».
Ce n’est que cinquante ans plus tard qu’elle délivrera son témoignage, et écrira Une petite fille privilégiée (L’harmattan 1997, Pocket 2001) adapté au théâtre.
Elle n’aura ensuite de cesse de le faire en donnant régulièrement des conférences
auprès des jeunes, en écrivant d’autres ouvrages, des nouvelles, des poèmes et du
théâtre, comme Après les camps, la vie (L’harmattan, 2001), La photo déchirée et
autres poèmes (L’harmattan, 2003), Guy s’en va (L’harmattan, 2005)…
Docteur en histoire contemporaine, Martine Cuttier enseigne les relations internationales à l’IEP de Toulouse et au sein du Groupe de recherche pour la sécurité et la gouvernance (GRSG) de l’université de Toujouse1-Capitole. Elle s’intéresse aux questions de défense et particulièrement aux politiques hégémoniques avec projection de forces.
Elle est l’auteur de nombreuses contributions, publications et ouvrages, comme Portrait du colonialisme triomphant : Louis Archinard (1850-1932) (éd. Lavauzelle, 2006), pour lequel elle a reçu le Prix Lyautey de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer.
Nicolas Czubak est professeur d’histoire-géographie au collège Jean Moulin d’Uckange. Titulaire d’une maîtrise d’histoire portant sur la Première Guerre mondiale, il est guide-conférencier sur plusieurs sites de ce conflit. Membre de plusieurs associations mettant en valeur l’histoire et le patrimoine de la Grande Guerre, il a rédigé un ouvrage portant sur la bataille d’Étain-Buzy (24-25 août 1914). Il est aussi co-auteur de Bis zum Ende Jusqu’au bout, un livre portant sur l’entrée en guerre en Lorraine durant l’été 1914, pour lequel il a reçu le prix « Sergent Maginot » remis lors du Salon du livre d’Histoire de Verdun en novembre 2014.
Secrétaire Générale du prix Femina, Anne de Caumont La Force a fait toute sa carrière dans l’édition, la presse, la télévision. On lui doit de grands reportages (Indira Gandhi, Anouar El Sadate, Shimon Peres etc…), une série : Par elles-mêmes. Elle a aussi publié des ouvrages d’investigation économique et historique. Elle signe avec Madame Fouquet sa première pièce de théâtre, qui sera créée au Festival d’Avignon en juillet 2018.
Professeur d’Arts plastiques et d’Arts appliqués avec de nombreuses années d’enseignement en Lycées hôteliers et plus récemment sur le continent africain, Jacques Decaen a hérité de son père historien une passion pour l’Histoire, l’investigation, la recherche, au coeur des XVIIe et XVIIIe siècles, avec un intérêt particulier pour la symbolique, la rencontre de l’art et de l’aliment à l’époque moderne. Ses différents postes d’enseignant, tant en France qu’à l’étranger lui ont offert autant de champs d’observation propices pour l’étude des particularités alimentaires et de thèmes comme : « Aliments et postures alimentaires : entre attraction et répulsion », « Le beau dans l’alimentation : le rituel et le signifiant », qui l’ont mené à écrire son premier roman, Les Roses d’Héliogabale...
Après la philosophie à la Sorbonne et le Conservatoire, Christine Delaroche
débute à 20 ans dans le feuilleton télévisé à succès Belphégor de Claude Barma.
Elle enchaîne ensuite tant à la télévision qu’au cinéma et tourne avec Vittorio de
Sica, et avec des partenaires comme Montgomery Clift dans son dernier rôle dans
L’Espion, ou Bourvil dans Les Arnaud. Elle donne la réplique à Claude Jade dans Le
Songe d’une nuit d’été de Jean-Christophe Averty. Par la suite, on la verra toujours
plus sur les planches et à la télévision. Que ce soit au théâtre ou dans des comédies
musicales télévisées et scéniques, elle sera, entre autres, la partenaire de Claude
François (Cendrillon, comédie musicale télévisée) et de Serge Lama (Napoléon,
comédie musicale de Jacques Rosny, 1982-1986).
Parallèlement, dans les années 1960-70, elle sortira plusieurs 45-tours de
chansons composées par son époux de l’époque, l’auteur-compositeur-interprète
Guy Bontempelli. Elle sera aussi l’une des rares actrices françaises à apparaître
dans la série télévisée britannique Chapeau melon et bottes de cuir en 1977. Suite
à l’enregistrement de son album J’aime (1995), elle aura l’occasion de démontrer
durant plusieurs saisons (1996-2001), avec son one-woman-show Sensualité bien
élevée, l’étendue de ses talents de chanteuse et de comédienne dans ce spectacle
mis en scène par Annabelle Roux.
Officier de complément en 1914, chef de section puis commandant de compagnie au
101e régiment d’infanterie, le chef de bataillon Charles Delvert, patriote intransigeant sans
concession mais également sans haine, appartient à cette génération qui fut engagée en pleine force
dans l’épreuve du feu et partagea avec la troupe l’enfer des tranchées.
Homme de lettres, ancien élève de l’École normale supérieure et agrégé d’histoire,
il a magnifiquement su retranscrire cette période de sa vie avec les qualités d’observa-
tion, de réflexion et de compréhension des grands témoignages de notre époque.
Diplomée de l’École du Louvre, Édith Desrousseaux de Medrano est commissaire d’exposition. Après avoir travaillé au sein de la Fondation Charles de Gaulle, ainsi qu’à plusieurs expositions temporaires, elle s’est consacrée à la réalisation de l’exposition permanente du Mémorial de Verdun.
Sylvain DESSI est un photographe lorrain reconnu comme « passeur de mémoire » de l’histoire sidérurgique lorraine. Co-auteur de Complainte en sol mineur (Ed. Serpennoise,1993) et de Rumeurs d’usines (Ed. Serpenoise,1998), la proximité entretenue entre l’acier et la guerre ne pouvait le laisser indifférent. En août 2014, il publie Le bleuet et le coquelicot (Ed. Gérard Klopp), la Grande Guerre à travers le regard d’un enfant. De son passage sur les scènes de bataille de lorraine, c’est sur le site des Éparges qu’il exprimera pleinement la dimension poétique de sa photo pour nous emmener au plus près de ce que Maurice Genevoix nommait si bien « l’indicible ».
Saint-Cyrien, arabisant et diplômé de sciences politiques, Didier Destremau a été officier parachutiste avant de devenir diplomate et Ambassadeur entre autres au Mozambique et à Malte. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Le Cow boy et le Pasteur (éd. Hermè, 1992), Nègre blanc (Hatier international, 2002), Histoire d’un Palestinien (Maisonneuve et Larose, 2003), Le fabuleux destin de Malte (Le Rocher, 2006), Le roman de la Syrie (Le Rocher, 2012), Sur la ligne de crête (Dacres, 2013), La fabuleuse histoire du Liban (Le Rocher, 2013), Jours de guerre à Tahiti (Éditions du Pacifique, 2014), Maxima culpa (Dacres, 2015), Syrie Carrefour des civilisations et des convoitises (Les Indes savantes, 2016), De la Mésopotamie à l’Irak (Hémisphères et Maisonneuve et Larose, 2018), In libro veritas, (Dacres, 2018), Vers la Terre permise, (Balland, 2019), La magie de Fès, (Maisonneuve et Larose Hémisphère, 2020).
Après deux ans de classes préparatoires littéraires et une licence de philosophie, Gwendoline Destremau débute une formation de comédienne à L’École du Jeu, dont elle sort diplômée en 2020. Elle fonde sa compagnie, L’Eau qui Dort, pour accueillir ses projets d’écriture et de mise en scène. Eurydice aux Enfers est un succès au Festival OFF d’Avignon 2021, et est sélectionné parmi les dix « Coups de coeur » du Club de la Presse au Festival 2022. Elle est programmée sur une centaine de dates dans toute la France entre 2021 et 2024, et au Théâtre des Carmes en Avignon 2023. La prochaine pièce de Gwendoline, une réécriture du mythe de Cassandre, Léviathan, sera créée en février 2024 au Quai des Rêves à Lamballe.
Jérôme Dumont est enseignant en lettres-histoire au lycée Margueritte de Verdun. Membre du service éducatif du Mémorial de Verdun depuis 2010 et Conseiller Départemental de Verdun, il est un passionné par l’histoire de la bataille de Verdun. Ouvert aux nouvelles technologies, il est à l’origine du MOOC Sur les pas des combattants de Verdun : 1916-2016, réalisé en collaboration entre l’Université de Lorraine et le Mémorial de Verdun.
Catherine Durandin, écrivain, historienne, auteur de nombreux ouvrages portant sur les dynamiques Est/ouest, les élites françaises, les relations entre la France et les Etats-Unis et sur un cas d’école, la Roumanie communiste et post communiste dont le parcours étrange dépasse parfois la fiction. Plusieurs romans, Une mort roumaine (G. Épaud, 1988), La Trahison (éd. de l’Aube, 1996), Le Bel été des camarades (Michalon, 1999), Douce France (Le Fantascope, 2012).
Écrivain à toute heure, peintre jadis, photographe aussi, gratteur de guitare, céramiste,
créateur de bijoux à l’aube d’une première vie, Alain Ertlé est l’oxymore du spécialiste.
Son seul îlot-refuge de stabilité fut la communication institutionnelle. Il se définit comme un
collectionneur de débuts de collections, un autodidacte qui a appris « à apprendre ». De sa
première exposition au Salon des Indépendants en 1971 à celle du Voyage en Ursonie (éd.
des Clandestins) en 2015, du collège de Patarchitecture au collège d’Ekistique, il se plait à être
« Clandestin ». Un parcours fait de rencontres qui l’ont mené, au gré de ses vagabondages, à
fréquenter pendant plus de vingt ans les colonnes d’assemblées philosophiques.
D’une visite guidée d’un château du Rouergue et de sa rencontre avec Jean-René
Jahény est né ce roman sous la plume de ce dernier.
Universitaire, haut fonctionnaire international, Denis Fadda est l’auteur de nombreuses publications. Fervent militant de la francophonie, membre de divers jurys littéraires, Président honoraire de l’Académie des sciences d’outre-mer, il est président international de La Renaissance Française et codirige la revue de culture française, francophone et maghrébine Un coup de dés, publiée en Italie.
Né en 1998 en Guinée Conackry, Mouhamed Sanoussy Fadiga, aussi connu sous le surnom de Bassékou, descend de l’avion à Marignane le jour de ses dix-huit ans. Personne ne l’attend, mais il est là pour devenir footballeur en Europe. Un sur Mille, qui retrace son parcours, constitue sa première expérience littéraire.
Né en Gironde en 1981, Émilien Frey s'engage dans l'armée de terre en 2002. Officier de carrière, il a été projeté plusieurs fois en opérations à l'étranger et fut également instructeur aux Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. Il poursuit en parallèles des études lui permettant d'allier des intérêts variés : monde militaire, histoire, économie et aspects sociaux (religion, société, culture, etc.). Il est ainsi diplômé en administration économique et sociale et titulaire d'une maîtrise d'histoire de la Sorbonne.
Journaliste, homme de radio, Gérard Fusil a également travaillé pour la presse écrite et pour la télévision. À travers son métier, ses hobbies et ses créations d’événements, il s’est taillé une réputation internationale dans le monde de l’aventure. Grand reporter à Europe 1, il a aussi effectué trois traversées de l’Atlantique en course et accroché à son palmarès le record de la traversée de l’Atlantique en 1981. En 1987 il rêve d’une grande aventure sport nature, et deux ans plus tard il crée le premier Raid Gauloises. En 1999, le concept de course-aventure a rejoint les grandes idées de notre époque, et Gérard Fusil lance, aux Philippines, la première compétition d’aventure et d’échange, l’Elf Authentique Aventure, qui allie l’engagement sportif à des critères éthiques. Chevalier des Arts et des Lettres, il est auteur de trois livres sur le Paris-Dakar (Calmann-Lévy) et de trois livres sur le Raid Gauloises.
Florent Garagnani se passionne pour les livres et l’écriture depuis son enfance. Son imagination se tourne aussi bien vers les mondes fantastiques et dystopiques que vers l’introspection, la psychologie et la poésie. Après un passage dans le monde de l’entreprise, il décide en 2015 de tenter sa chance pour faire connaître et partager son travail, et réaliser ainsi un vieux rêve, à l’ombre de ses maîtres en littérature.
Auteur d’une quinzaine d’ouvrages, Yves Gazzo a mené une carrière partagée entre l’économie – au Tchad puis au Niger avec les Nations Unies, en Libye, au Maroc et en Tunisie avec la FAO, aux États-Unis pour la Banque mondiale – et la diplomatie : en Éthiopie avec accréditation à Djibouti, aux Philippines, en Jordanie avec accréditions au Yémen. Il a dirigé la représentation de la Commission européenne en France et a été ambassadeur de l’UE auprès du Saint-Siège. Il est actuellement ambassadeur de l’Ordre Souverain de Malte accrédité auprès de l’UE. Il a enseigné en troisième cycle de Sciences Po Paris (cours sur le monde arabe contemporain 1985/94) et a toujours développé un appétit pour la littérature et le « passage » des connaissances. Il est membre du jury du Prix Méditerranée depuis 2006, membre de conseils scientifiques ou d’administration de la Renaissance française, de l’ASAF (Association de soutien à l’Armée française) et de l’IRFA (Institut de recherche France-Asie).
Après un premier parcours dans la restauration en Charente-Maritime,
Nathalie Gendreau reprend des études à Paris pour vivre de sa plume. Elle devient
journaliste dans le tourisme d’affaires, puis critique littéraire et de spectacles. En
2013, elle crée son cabinet de conseil en écriture, coaching d’auteurs et récit de
vie, « PrestaPlume ».
En 2006, Nathalie Gendreau publie son premier récit de vie, Ainsi fut
fait (éd. Gawsewitch), qui relate la vie d’un ancien déporté. Cette année-là, elle
collabore à la biographie de Léa Cohen Léa et ses soeurs (éd. Gawsewitch). Dix
ans après la parution en 2008 de son premier roman La peau d’Anna, les éditions
Dacres lui offrent une seconde vie.
Auteur d’une douzaine d’ouvrages individuels ou collectifs (récits, biographies, romans historiques, nouvelles…), Catherine Goulletquer, ancienne journaliste et correspondante de presse à Washington, exerce depuis 2007 le métier de psychopraticienne relationnelle et analyste transgénérationnel dans la région nantaise.
Française, Caroline GOVIN arrive à 11 ans au Qatar en suivant la mutation de son père. Fascinée par cette culture, elle découvre la calligraphie arabe, apprend la langue pour pouvoir l’écrire, et suivra assidûment les cours d’un grand calligraphe égyptien, avec le rythme et la rigueur absolue qu’exige cette discipline. Première Occidentale de l’histoire du Qatar à remporter un concours de calligraphie arabe en 2013, elle est publiée dans plusieurs journaux nationaux. De retour en France, elle travaille sur différents projets, collabore avec des tatoueurs, donne des cours et se voit exposée. Depuis, elle continue de laisser son kalam danser sur le papier quand l’envie lui en prend.
Stéphane Guérin est parolier, scénariste et auteur dramatique. Il a signé
pour Micheline Presle, Claire Nadeau, Sylvie Joly, Marianne Basler et autres des
oeuvres noires et drôles. Ses textes ont été joués aussi bien au théâtre privé qu’au
théâtre public. Françoise Petit met en scène sa première pièce, Le premier de nous
deux au Théâtre du Renard. Kalashnikov est créé au CDN des 13 vents à Montpellier
et au Théâtre du Rond-Point en 2013, mise en scène de Pierre Notte. Neuf est créé
en décembre 2014 sur la Scène Nationale du Sud-Aquitain de Bayonne, mise en
scène de Manex Fuchs et Georges Bigot, puis en tournée et à Paris en février et
mars 2017 au Théâtre 13/Seine. Jean-Paul Muel met en scène Les grandes filles
au Théâtre Montparnasse à Paris en mars 2015, avec Judith Magre, Édith Scob...
Il est lauréat du prix théâtre 2012 de la Fondation Barrière pour sa pièce
Kalashnikov ainsi que du Centre National du Livre pour sa pièce Tu t’en vas tout le
temps autour de la maladie d’Alzheimer. Il est l’auteur de Surtout ne regardez pas
mon jardin (Dacres, 2017).
Après une formation au Conservatoire National supérieur d’Art Dramatique de Paris, Cerise Guy commence une carrière de comédienne au cinéma, à la télévision et au théâtre où elle joue dans de nombreuses pièces classiques et contemporaines. Auteure, metteur en scène, comédienne, elle crée en 2007 « La Compagnie du Phare », et signe diverses adaptations théâtrales. Elle est l’auteure de UN PETIT COIN DE CANAPÉ co-écrite avec Thierry Taïeb. Prix de la Fondation Bajen, produite au théâtre de la Tête d’Or en septembre 2018 puis tournée 2019, et COURTISANES, Résidence au Théâtre Atrium de Chaville puis Festival d’Avignon 2019 au Théâtre du Petit Chien.
Membre du collectif #LoSyndicat et se réclamant du mouvement naissant de la Powêtude, Cheryl Itanda est un poète et romancier gabonais. Dans ses oeuvres, et notamment son premier roman Enomo (2015), il explore le thème essentiel du legs de la tradition dans le tourbillon de la rencontre des cultures et des imaginaires. La parution ensuite de Sos Motem (Dacres éd., 2018), l’affirme davantage comme un auteur atypique dont le sort des siens devient une préoccupation majeure. Il entrevoit dans l’érotisme un langage esthétique à capitaliser à travers notamment son recueil poétique érotique Ilots de tendresse (Nena, 2020). Avec l’EP poétique L’orée des exils (2020), il considère la musique comme un autre lieu permettant de faire vivre ses textes.
Jean-René Jahény est professeur de lettres, ancien Rédacteur-en-chef de la revue Echanges spécialisée dans les politiques culturelles, spécialiste de la communication politique et enfin écrivain. Ce breton, réfugié dans la garrigue montpelliéraine, a passé plus de dix années à arpenter les montagnes et les sables de l’Afrique du Nord. Il en a rapporté une connaissance intime et un amour inconditionnel des lieux, des histoires, des traditions et surtout des personnes qu’il a rencontrées. C’est ce qu’il a voulu transmettre avec passion et avec douleur parfois.
Laurent Jarneau aime emporter le lecteur jusqu’aux extrêmes limites de la vie. Au bord de l’abîme, là où l’humanité n’a d’autre échappatoire que de se réconcilier avec elle-même, avec ses proches, son corps, son histoire, dans un ultime sursaut de lucidité. Journaliste, Laurent Jarneau est l’auteur de Lourdes, ambassade du Ciel (Toucan, 2013), Miracle à Rome (Salvator, 2016), Signes de vie, 14-18 tout en tweets (Dacres, 2016). S’il chronique volontiers la mort annoncée, c’est pour mieux mettre en lumière l’énergie de l’amour qui donne force à la vie. Farewell Compostelle est dans ce sens son oeuvre la plus personnelle et la plus touchante.
Laurence Jyl est l’auteur d’une dizaine de pièces de théâtre et de nombreux scénarios pour la télévision. Elle a aussi écrit pour la radio et le cinéma. Une quinzaine de romans publiés, la plupart traduits dans plusieurs langues, ainsi que deux biographies et un essai.
Né en 1982 à Zébédé au Cameroun, Denis Mvogo, alias Dennis Kamerun, quitte le village qui l’a vu naître à seulement huit ans. À dix ans, il devient pour la première fois locataire alors qu’il fait ses premiers pas au collège. Très tôt il prend goût à l’aventure et sillonne, pendant qu’il est encore élève, plusieurs régions du Cameroun. Il est issu d’une lignée de griots, passionné de Kãmssi, musique griotique du pays Eton dans la région du centre. Il est l’héritier de cette musique ancestrale, après le décès de son mentor et jeune oncle homonyme. Après les échauffourées qui aboutirent à la grande déportation de Melilla en 2005, sa passion pour l’aventure s’intensifie. Il quitte son pays en janvier 2007 et se lance dans une aventure qui le mène tour à tour en Afrique de l’Ouest, au Maghreb et dans l’enclave espagnole de Melilla. C’est à Abidjan, où il est toujours, qu’il créera l’ONG Across the world, avec pour objet la sensibilisation des jeunes sur les risques et les enjeux de la migration.
Isabelle Kauffmann est médecin et écrivain. Elle est l’auteure de trois romans : Ne regardez pas le voleur qui passe (Flammarion 2006) Prix Marie- Claire du premier roman 2006, Grand Huit (Le Passage, 2011), Les corps fragiles (Le Passage, 2016) Prix Canut 2017, Prix de la Bastide 2017, et d’un recueil de nouvelles : Cabaret Sauvage (Le Passage, 2013).
Dominique Lacorde a passé la plus grande partie de son enfance dans la Meuse à Gesnes-en-Argonne. Après avoir fait le petit séminaire de Verdun, il a étudié la philosophie et la théologie au grand séminaire de Verdun puis de Metz. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages principalement sur le patrimoine et l’histoire en Meuse.
Jean-Pierre Legendre arrive en Algérie à 20 ans. Blessé dans les Aurès après 11 mois de service, il laisse une jambe dans ce conflit douloureux qui, comme pour la plupart de ceux qui l’ont faite, le marque à jamais. Membre de l’association des Écrivains combattants, il est l’auteur de Histoire du 18e Chasseurs – Algérie 1956-1962 (2008) et a créé une association qui regroupe, tous grades confondus, plusieurs centaines de ceux qui ont servi dans cette unité, aujourd’hui dissoute.
Pascal Lejeune est un passionné de la Première Guerre mondiale depuis plus de 30 ans. Collectionneur d’objets et de cartes postales portant sur ce conflit, il arpente régulièrement les champs de bataille de Lorraine. Acteur de mémoire engagé dans plusieurs associations, il connaît très bien les sites des Éparges et de la Calonne où il guide régulièrement des groupes de visiteurs.
Le Presque Grand Bounguili est un poète et chroniqueur littéraire gabonocanadien. initiateur du collectif culturel #LoSyndicat, il promeut la littérature d’idées et la résurgence d’une poésie d’émancipation. À titre personnel, À l’ombre des trois manguiers est son troisième ouvrage.
Comédien, réalisateur et auteur, Éric Le Roch débute en 1989 avec son one man show Le bal des mots dits et s’oriente après trois ans vers le travail de troupe, au Café de la Gare, où il jouera plus d’une dizaine de pièces. Au fil des années, il enchaîne les pièces de théâtre tout en tournant parallèlement pour la télévision et le cinéma. Il a réalisé huit courts métrages, des pastilles humours pour Arte et France TV, une série sur la psychanalyse pour France 5, et cinq longs métrages pour le cinéma. Il a écrit des pièces de théâtre, scénarios pour le cinéma, et unitaires pour la télévision. Il est l’auteur d’un roman, Là où je vais, je suis (2013, 7écrit édition).
Quatrième et dernier enfant d’un couple d’instituteurs de la Somme, Jean-Claude LEROUX
est le seul né après la Deuxième Guerre mondiale, en 1953, à Amiens.
Six ans furent nécessaires à son père, Alfred LEROUX, pour retrouver une forme physique
correcte à la suite de cinq longues années de captivité, de 1940 à1945, passées au sein de
l’OFLAG XVII A. C’est dans ce cadre qu’il devient l’un des 30 principaux réalisateurs d’une
oeuvre collective et solidaire unique au Monde : un film clandestin, tourné au péril de leur vie,
au nez et à la barbe des geôliers de l’impitoyable régime Hitlérien.
Durant son enfance et son adolescence, l’auteur boit les paroles par lesquelles son père et
ses anciens camarades de captivité racontent, avec beaucoup de pédagogie, les prouesses
d’imagination, de créativité, de courage, d’organisation, de sécurisation dont il a fallu faire
preuve pour mener à son terme un projet aussi fou qui, 70 ans plus tard, force encore
l’admiration de tous, en France comme à l’étranger.
Devenu à son tour formateur, en 1986, Jean-Claude LEROUX n’a eu de cesse de reconstituer
le puzzle des innombrables informations grouillant dans sa tête, dans le but de concrétiser
le devoir de mémoire auquel il s’est engagé. Depuis quinze ans, ses conférences-débats,
véritables spectacles audiovisuels, sont le moyen qu’il a choisi de développer pour faire
connaître les nombreux enseignements à tirer des particularités de l’OFLAG XVII A.
Sa passion et son enthousiasme se retrouvent dans ce livre étonnant.
Après une enfance à Boussac, dans la Creuse, toute la carrière professionnelle de Jacky LORETTE s’est déroulée dans l’Éducation Nationale, successivement instituteur, professeur de collège et personnel de direction. Il est l’auteur d’un ouvrage historique, 1515, l’Année des ruptures (L’Archipel, 2015), d’un roman, Les Heures bleues d’Antoine Le Viste, commanditaire de La Dame à la licorne (Sabres et Lys, 2018) et d’un recueil de nouvelles, Mélancolie du temps (Dacres, 2019). Passionné par l’histoire de l’art, il poursuit depuis des années des recherches sur le peintre Jean Perréal, La Dame à la licorne et La Chasse à la licorne dont différents sites internet et revues se sont fait l’écho.
Née à Marrakech d’un père légionnaire d’origine allemande et d’une maman berbère, Frieda Ludwig n’a cessé de transformer sa vie en aventures, de ses rêves d’enfant sur la plage d’Essaouira à son installation dans le village de Torreilles, dont elle est aujourd’hui Présidente du patrimoine. Après les quatre premières années de sa vie active passées au Ministère de l’Air place Balard à Paris, puis bifurquant aux services des Impôts comme contrôleur, elle n’a cessé de voyager dans le monde entier. Elle a vécu quatre ans au Cameroun. Puis à son retour en France, elle s’est impliquée dans les Universités du Temps Libre de Biarritz, Pau puis Perpignan dont elle est actuellement au Conseil d’administration. De ces expériences et de ses rencontres elle a enrichi sa vie. Après avoir co-écrit avec Yves Gazzo Les Grands détours (Dacres, 2019), La Clé de Lina est son premier roman.
Murielle MAGELLAN explore l’écriture sous toutes ses formes. D’abord le théâtre, “ Pierre et Papillon ”, ou “ l’Histoire d’un Amour Décalé ”(2003) ou “Traits d’Union”, mise en scène par Bernard Murat (2004) ; puis la télévision et le cinéma, elle crée avec Anne Gaffieri “ Petits Meurtres en Famille ”, série devenue “ Les Petits Meurtres d’Agatha Christie ” (France Télévision), scénarise avec Jean-Pierre Améris “ La Joie de Vivre ” (2009) ; elle co-écrit “ Sous Les Jupes des Filles ”, d’Audrey Dana, ou encore “ Une Famille à Louer ” de Jean-Pierre Améris. Quatre romans publiés chez Julliard, dont “ N’Oublie Pas les Oiseaux ” (2012) ou “ Les Indociles ”, (2016).
Agronome et géologue de formation, spécialiste international de l’étude et de la conservation des sols Clément MATHIEU a été successivement ingénieur pédologue à la station agronomique de Laon puis dans un grand périmètre irrigué au Maroc, professeur de science du sol à l’Université du Burundi, fonctionnaire principal aux Nations Unies (FAO) au Bureau national de pédologie et de conservation des sols en République centrafricaine, professeur de science du sol et d’irrigation à l’ESA-Purpan à Toulouse. Il est membre de l’Académie des Sciences d’Outre-mer et lauréat de l’Académie d’Agriculture de France. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont, avec F. Pieltain : Analyse physique des sols, méthodes choisies, 1998, Éditions Lavoisier, Paris, puis Analyse chimique des sols, méthodes choisies, 2003, Éditions Lavoisier, Paris (2ème édition 2009). - avec P. Audoye et J.C. Chossat Bases techniques de l’irrigation par aspersion 2007, Éditions Lavoisier, Paris. - C. Mathieu, Les principaux sols du Monde, voyage à travers l’épiderme vivant de la planète Terre, préface de G. Pédro de l’Académie des Sciences, 2009, Éditions Lavoisier, Paris.- C. Mathieu et J. Lozet, Dictionnaire encyclopédique de Science du Sol, 2011, Éditions Lavoisier, Paris. - C. Mathieu Une jeunesse ardennaise à Oneux-Theux (Belgique), 2014, L’Harmattan, Paris.
Professeur des Universités (France, Canada, Italie, Japon), conférencier dans les domaines de la Civilisation française et des littératures de la Francophonie, Axel Maugey fait partie de ceux qui illustrent le dialogue des cultures. Il est l’auteur d’une bonne trentaine de livres, souvent primés et réédités. Il a notamment été couronné par l’Académie française pour l’ensemble de son oeuvre.
Ancien éditorialiste et grand reporter au « Progrès de Lyon », « XV d’or » du meilleur article de la presse française sur le rugby en 1986, Jean-Philippe Mestre est l’auteur d’une douzaine d’ouvrages et pièces de théâtre, comme L’Après-midi de Twickenham (JC. Lattès, 1979), Mots pour Mots (Les Traboules, 2003), Castelgandolfo 88 (Le Rocher, 2012), L’Élection, ou le Conclave des latrines (Librairie Théâtrale, 2013).
Marie-France Mignal est actrice de théâtre, de cinéma et de télévision. En 1984, elle reprend la direction du théâtre Saint-Georges avec France Delahalle, décédée en 2004. Depuis lors, Marie-France Mignal reste seule aux commandes du théâtre Saint-Georges, qu’elle dirige toujours. En 2017 est paru son premier ouvrage : À tout à l’heure (Dacres éd.).
À sa sortie de Saint-Cyr en 1977, Jacques Mignaux rejoint la Gendarmerie nationale, occupant alternativement des postes de terrain, en état-major ainsi qu’en cabinet ministériel. En avril 2010, il est nommé directeur général de la gendarmerie, fonction qu’il exercera pendant trois années. Né à Saint-Marcellin, au pied du Vercors, il est resté attaché à cette belle région, source d’inspiration de ce premier roman.
Avocat puis juriste, Alicia Musadi s’est formée à la pratique de médiateur au sein de l’Institut de Formation à la Médiation et à la Négociation (IFOMENE) et compte au nombre des praticiens du droit collaboratif. Elle s’emploie à promouvoir la médiation lors de ses activités professionnelles et associatives ainsi qu’au travers du blog hemamediation.blogspot.fr
De nationalité franco-libanaise, Nabil Nasr est né à Beyrouth en 1948 où il vécut une jeunesse heureuse tout en cultivant un profond désir de venir en France. Son rêve finit par se réaliser en 1981, mais tournera au cauchemar quelques années plus tard, lorsqu’il est accusé de complicité d’escroquerie avec un client de la banque qui l’emploie. Un système judiciaire impitoyable s’abat alors sur lui, entraînant dix longues années de bataille et de destruction pour Nabil Nasr et sa famille. Trente ans plus tard, il trouve dans l’écriture de son premier livre, Le Jouet d’Alexandre, l’exutoire nécessaire à une vie nouvelle.
Né au Cameroun, Stephen Ngatcheu a fait un long voyage avant de s’installer à Chambéry où il suit un apprentissage, excelle au rugby, et où il écrit des textes littéraires et poétiques. Chez moi ou presque... est son premier récit, il y propose une recréation de son parcours d’exil, des réflexions sur ses pays, celui qu’il a quitté et celui dans lequel il est arrivé.
Officier breveté de l’École de guerre, Sébastien Noël a participé à plusieurs opérations extérieures, au Kosovo, en Afghanistan, au Mali ou en Centrafrique. S’intéressant à de nombreux sujets, dont l’histoire et la littérature, il est l’auteur d’un roman politique, Conquête du pouvoir (L’Harmattan, 2017), et d’un récit, Dans l’impasse du conflit centrafricain (L’Harmattan, 2018), rédigé après avoir été inséré au sein d’une mission internationale de maintien de la Paix.
Provençale venue s’installer en Meuse en 2005, dans le berceau familial de son époux où elle a créé l’association L’Esparge aux Éparges. Elle est rédactrice du Petit Journal de L’Esparge et des hors-séries édités par l’association.
Saint-cyrien, Xavier Pierson a fait carrière dans la Légion Étrangère et a été le chef de corps du 1er Étranger puis quitte l’armée avec le grade de colonel. Il est ensuite directeur du Mémorial de Verdun de 2005 à 2015. L’écriture très documentée des Chroniques de Nicolas Blandin (Dacres, 2016) lui ont permis de conjuguer sa passion pour l’Histoire, la Transmission et la Mémoire. Multipliant recherches, il s’est passionné pour le personnage fictif de Nicolas Blandin et ses chroniques, dont paraît aujourd’hui, après La Conférence de la Paix, 1919 (Dacres, 2019) ce troisième opus.
Diplômée de Sup de Co. Nantes (Audencia), auteur et comédienne, c’est
une rencontre avec Isabelle Nanty qui marque un tournant dans le parcours d’Élie
Rapp. Après avoir travaillé à Macau, en Chine, sur The House of Dancing Water (de Franco Dragone), elle assiste Pascal Obispo à la mise en scène de Adam et
Ève, la seconde chance, puis se forme au Studio Pygmalion (2013-2015) et lors de
master-classes avec Nicolas Briançon, Manu Payet ou Xavier Durringer.
Scénariste, elle écrit la mini-série Tout ce qui compte, ainsi que plusieurs
formats courts pour des festivals et co-écrit actuellement avec Jean-Michel Steinfort
un projet de série longue pour la télévision. Elle prépare également sa première
réalisation avec le court-métrage Quand vous me haïrez, je ne m’en plaindrais pas,
ainsi que sa prochaine mise en scène, L’histoire de Jean qui voulait être ami avec
tous les Jean qu’il croisait, dont elle est l’auteur.
Après La Femme silencieuse (Dacres éd., 2014), pièce sur l’exil de Stefan Zweig à Londres en 1934, accueillie avec enthousiasme tant par la critique que par le public, Esther Rotenberg, avocate de formation et de carrièce, passionnée de théâtre, nous livre ici, avec sa deuxième pièce, La Mémoire du frelon, un mélange d’humour et de réflexions sur la justice sans visage.
Françoise Sagan est l’auteur d’une vingtaine de romans parmi lesquels Un certain sourire, Aimez-vous Brahms, La chamade, Des bleus à l’âme, Un orage immobile…, de plusieurs nouvelles, pièces de théâtre (Château en Suède obtient le Prix du Brigadier en 1960), adaptations cinématographiques et scénarios, d’une biographie de Sarah Bernhardt, d’un Journal (Toxique), de mémoires, de livres d’entretiens, de chansons et de nombreux articles… Son premier roman, Bonjour tristesse, écrit durant l’été 1953 et publié aux éditions Julliard l’année suivante, en mars, révèle une écriture percutante qui a recours aux phrases courtes, lapidaires dont le ton est d’une telle originalité que le livre obtient à sa sortie le prix des Critiques décerné par un jury prestigieux (Jean Paulhan, Maurice Nadeau, Georges Bataille, Marcel Arland, Roger Caillois) ; et connaît un succès de librairie immédiat en France, puis à l’étranger. Jugé licencieux par certains, le roman fait scandale, la presse s’empare de la jeune femme qui devient une vedette de la littérature française.
Écrivaine et universitaire égyptienne spécialisée en Stylistique comparée et Traductologie, Dr. Dalia Séoudy a enseigné pendant 20 ans la langue et la littérature française à l’Université d’Ain-Chams au Caire et à l’Université du Roi Saoud à Riyad. Chroniqueuse au quotidien égyptien Al-Shourouk, elle est lauréate en 2010 du Prix du journalisme arabe à Dubaï. Traductrice assermentée de l’ONU, elle a traduit des ouvrages littéraires et de géopolitique mondiale. Elle est membre de l’Association mondiale de la Littérature islamique et de la Société française de Traductologie.
Amoureux des mots, qu’ils soient du XVIIIe ou d’aujourd’hui, Michael Stampe a adapté de grands textes du Siècle des Lumières en veillant à leur donner, sans les trahir, une vision contemporaine : La Serva amorosa de Goldoni, avec Robert Hirsch et Clémentine Célarié, L’Impresario de Smyrne du même Goldoni, mis en scène par Christophe Lidon avec Catherine Jacob, comme L’indigent Philosophe de Marivaux, avec Claude Brasseur. Il a également adapté Stefan Zweig pour la scène : Lettre d’une inconnue, avec Sarah Biasini et, bientôt sur scène, La légende d’une vie, avec Natalie Dessay et Macha Meril. Ses textes originaux abordent des thèmes qui lui sont chers : la reconstruction de soi avec F-X (L’Harmattan, 2012), porté à la scène par Christophe Lidon avec Jérôme Pradon et Le trône de Balthazar, les parcours initiatiques avec deux romans, La Licorne de Dürer, Bombyx, la pulsion de création avec le diptyque écrit pour le théâtre : L’art de Suzanne Brut et L’Échafaudage. En parallèle, diplômé de Sciences Po, Michael Stampe poursuit une carrière dans le monde de la finance.
Diplômée de l’ENSATT, Marina Tomé tourne au cinéma et à la télévision avec Coline Serreau, Cédric Klapish, Martin Provost, Noémie Lvosky, Cécile Télerman, Rebecca Zlotowski, Valérie Guignabodet, Thierry Binisti… Et deux premiers rôles au cinéma dans Ceci est mon corps de Jérôme Soubeyrand (2014) et La dormeuse Duval de Manuel Sanchez (2017). En décembre 2015, elle lance et mène au sein de AAFA (Actrices Acteurs de France Associés) la commission AAFA-Tunnel de la Comédienne de 50 ans. Elle met en scène Escrache / Scratch au Théâtre de la Tempête, Déshabillez- Mots de et avec Léonore Chaix et Flor Lurienne (Théâtre de L’européen, Studio des Champs-Elysées)… Et signe aussi des mises en scène de concerts pour Drôle de Sire, Frangélik, Barbarie, David Sire... Elle forme un duo comique avec François Morel : Bernard et Violette, puis écrit avec François Morel et Hervé Blanc son premier solo « mélancomique » : Trop tard pour pleurer (mise en scène Jean-Daniel Laval), pour lequel elle obtient le Piaf du meilleur One Woman Show. Vient ensuite : Aria di Roma, autour de sa rencontre border line avec Anna Magnani (mise en scène Hervé Dubourjal, texte édité chez Dramaturgie, version France-Culture Jacques Taroni) et Escrache /Scratch qu’elle écrit avec Pedro Sedlinsky. Elle collabore aussi aux projets des autres, au théâtre comme au cinéma notamment avec Laurence Masliah, J’ai de la chance et Jérôme Soubeyrand, Ceci est mon corps. La Lune en Plein Jour (mise en scène Anouche Setbon) est son troisième « seule en scène ».
À dix-huit ans Ray Wilson fait son premier reportage en Afrique du Sud pour dénoncer l’Apartheid. Il ne quittera pas de sitôt l’Afrique car il y devient
correspondant pour la chaîne américaine NBC. Bientôt, il va troquer sa caméra
pour un Leïca et entamer une longue carrière de photographe d’abord à l’agence
Dalmas où il va rencontrer Raymond Depardon dont il devient l’ami, ensuite ce sera
VIP et enfin Magnum. Est-ce son origine écossaise et sa descendance avec Lord
Byron qui expliquent le goût des grands espaces, la sensibilité face à la détresse
humaine, particulièrement celle des enfants et enfin la poésie que Ray Wilson nous
fait partager ?
Metteur en scène, adaptatrice, coach, actrice, accoucheuse et révélatrice de talents, initiatrice de projets depuis des années à la tête du Théâtre Côté Cour, du Théâtre du Roi René à Avignon et du Laboratoire de l’acteur, enrichie d’années du regard qu’elle porte sur les hommes et le monde, c’était « le moment » pour Hélène ZIDI de porter Camille Claudel sur scène, pionnière des artistes que nous sommes à présent, des femmes libres !