ISBN : 979-10-92247-79-4
Livre broché cousu 88 pages
Format : 24 x 16 cm à l'italienne
Entièrement illustré en couleurs
Carte grand format (80 x 60 cm)
jointe en fin d’ouvrage
Prix : 18 €
(17,06 € HT - TVA 5,5 %)
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Les thématiques
Mémorial de Verdun
N°3
LE NOUVEAU VISAGE
DE LA GUERRE
Combattre. Meuse 1918
Sous la direction de :
Édith Desrousseaux de Medrano et Clotilde Bizot-Espiard
Préface de François Cochet
Ce livre est publié à l’occasion de l’exposition
« Le nouveau visage de la guerre. Combattre, Meuse, 1918 »
présentée au grand Mémorial de Verdun (Meuse), 4 juillet – 21 décembre 2018.
résumé
Pour cette dernière année du cycle commémoratif du Centenaire, nous souhaitons montrer et
expliquer les évolutions de chacun des camps dans leur manière de combattre après quatre années
de conflit, à la lumière de la reprise du saillant de Saint-Mihiel et des offensives Meuse-Argonne, durant
lesquelles les troupes américaines ont joué un rôle essentiel. (Thierry Hubscher, directeur du Mémorial
de Verdun - EPCC Champ de bataille)
C’était une vraie bataille. Mitrailleuses, fusils, obus, avions et chars, tout ce dont vous avez
entendu parler. Je les ai tous vus. (Lettre de Charles Stevenson, soldat américain, à sa famille le 18
septembre 1918, juste après l’attaque de Saint-Mihiel à laquelle il a participé.)
La technique de la guerre peut-elle constituer un sujet accessible à tous ? Quel rôle militaire
l’armée américaine a-t-elle joué dans la Grande Guerre ? Un siècle après les offensives américaines
en Meuse, le Mémorial de Verdun vous invite à découvrir les manières de combattre adoptées par
les belligérants durant les derniers mois de guerre. Entre 1914 et 1918, les méthodes pour « faire la
guerre » évoluent de façon spectaculaire. Le combat tactique change : toutes les armes de mêlée,
d’appui et de soutien coopèrent en vue d’atteindre un maximum d’efficacité. À l’expérience du
combat acquise par les Français et les Allemands pendant quatre ans, s’ajoute une évolution des
armes et des moyens techniques. Encore inexpérimentée, la jeune armée américaine est pour sa
part confrontée à la réalité des combats et s’adapte durant toute l’année 1918.
Des armes nouvelles sont apparues tout au long de la guerre. L’aviation, encore balbutiante en
1914, s’est spécialisée en aviation d’observation, de chasse et de bombardement. Les matériels ont été
radicalement transformés. Un avion de chasse vole à 100 km/h en 1914 et à près de 300 km/h en 1918.
Il est désormais armé de lance-bombes et de mitrailleuses synchronisées. La verticalité de l’avion lui
permet en 1918 d’empêcher l’ennemi de se fixer au sol dans des tranchées profondes comme durant
les trois premières années de guerre. Les tranchées de 1918 constituent des fortifications de campagne
plus éphémères et moins sophistiquées que les précédentes de 1914 à 1917. Au sol, le char – avant
tout franchisseur de tranchées – est apparu et est en train de changer la face du champ de bataille.
Désormais, la mobilité est un facteur de victoire. Les gaz et les lance-flammes ont également changé
le visage du combat.
Il s’agit maintenant pour les chefs de coordonner toutes les armes mises à leur disposition. Pour
cela, le travail méconnu des états-majors est fondamental. La mise au point du commandement unifié,
confié à Ferdinand Foch en mars, fait de l’année 1918 la matrice de tous les grands combats interarmes
et interarmées qui se succèdent jusqu’à nos jours. (extrait de la préface de François Cochet, professeur
émérite des universités et membre du comité d’orientation scientifique du Mémorial de Verdun)
les auteurs
Diplomée de l’École du Louvre, Édith Desrousseaux de Medrano est commissaire
d’exposition. Après avoir travaillé au sein de la Fondation Charles de Gaulle, ainsi qu’à plusieurs
expositions temporaires, elle s’est consacrée à la réalisation de l’exposition permanente du
Mémorial de Verdun.
Clotilde Bizot-Espiard est responsable du développement culturel et de la communication
au Mémorial de Verdun.