Collection
Les Powêtudes
#LoSyndicat
LA SOCIÉTÉ
TRANQUILLE
Discours contre l’immobilisme social
ESSAI
Le Presque Grand Bounguili
Emmanuel Ondo Mboulou
Hance Wilfried Otata
résumé
Les auteurs proposent ici trois manières de dévoilement des logiques qui fondent la domination dans les sociétés actuelles et dont la tranquillité passive est le comportement attendu des citoyens et dont l’immobilisme social, à terme, est la situation voulue, espérée et appelée de tous leurs voeux par les dominants. Bien qu’élaboré autour de notions complexes, les auteurs ont tenu à donner à l’ouvrage la visée d’une pédagogie pragmatique. Ainsi, en déclinant les mécanismes sur lesquels s’appuient la domination politique, ils n’en livrent pas moins les idées permettant un (r)éveil pour que chacun soit capable de faire son examen en vue de s’inscrire dans l’optique d’un idéal collectif, hors des schémas actuels. Même s’il en tire l’essentiel de son contenu, l’ouvrage n’est pas un essai des sciences sociales pas plus qu’il n’est un appel à la révolution sanglante. Sa prétention est toute fanonienne : considérer le présent comme le moment d’interroger et de prospecter ici et maintenant ce qui fera durablement l’équilibre et le devenir des sociétés contemporaines.
Les auteurs
Le Presque Grand Bounguili est l’auteur de plusieurs ouvrages de poésie. Son oeuvre s’attache à trouver le point de jonction entre la création artistique et l’élaboration d’une pensée citoyenne fondée sur l’émancipation collective en perpétuelle construction.
Outre sa formation d’ergonome, Emmanuel Ondo Mboulou nourrit un intérêt pour la politique, l’histoire, l’art et les questions d’organisation.
Hance Wilfried Otata est enseignant de Lettres, il s’intéresse à l’histoire, la politique et la sociologie pour élucider le monde contemporain.
Collection Les PowÊtudes
Membre du collectif #LoSyndicat et se réclamant du mouvement naissant de
la Powêtude, Cheryl Itanda est un poète et romancier gabonais. Dans ses oeuvres, et
notamment son premier roman Enomo (2015), il explore le thème essentiel du legs de
la tradition dans le tourbillon de la rencontre des cultures et des imaginaires. La parution
ensuite de Sos Motem (Dacres éd., 2018), l’affirme davantage comme un auteur atypique
dont le sort des siens devient une préoccupation majeure. Il entrevoit dans l’érotisme un
langage esthétique à capitaliser à travers notamment son recueil poétique érotique Ilots
de tendresse (Nena, 2020). Avec l’EP poétique L’orée des exils (2020), il considère la
musique comme un autre lieu permettant de faire vivre ses textes.