L'ENVERS
DU DÉCORS
DE DACRES
"coup de coeur"
LA LICORNE DE DÜRER
Michael Stampe
résumé
J’ai tendu ma main vers sa corne et j’ai effleuré sa texture rêche avec
la retenue respectueuse que l’on éprouve devant le mystère de la création et la
puissance d’un symbole dont la magie dépasse l’entendement.
À Lisbonne, figure de proue de l’Europe bouillonnante et troublée du début
du XVIe siècle, le jeune Baltazar découvre tout à la fois les plaisirs et les mystères
de la Cour et du corps...
Le souffle des énigmatiques nouveaux mondes le traverse, incarné par
l’arrivée d’une licorne mythique : un rhinocéros venu des Indes, catalyseur d’un
trouble violent qui va le dévaster jusqu’au plus profond de son être. De quoi suivre
du nord au sud du vieux continent, de l’atelier de Dürer à Nuremberg à la nouvelle
tour de Belém, l’incroyable bouleversement tant artistique que spirituel qui va,
jusqu’à aujourd’hui, servir de guide à nos âmes.
Une quête initiatique qui entraîne le lecteur dans le sillage d’un mythe
oublié et le met dans l’état de sidération qu’ont pu connaître ceux qui se sont
trouvés confrontés à des mondes nouveaux.
l'auteur
Amoureux des mots, qu’ils soient du XVIIIe ou d’aujourd’hui, Michael
Stampe a adapté de grands textes du Siècle des Lumières en veillant à leur donner,
sans les trahir, une vision contemporaine : La Serva amorosa de Goldoni, avec
Robert Hirsch et Clémentine Célarié, L’Impresario de Smyrne du même Goldoni,
mis en scène par Christophe Lidon avec Catherine Jacob, comme L’indigent
Philosophe de Marivaux, avec Claude Brasseur. Il a également adapté Stefan
Zweig pour la scène : Lettre d’une inconnue, avec Sarah Biasini et La légende
d’une vie, avec Natalie Dessay et Macha Méril. Ses textes originaux abordent
des thèmes qui lui sont chers : la reconstruction de soi avec F-X (L’Harmattan,
2012), porté à la scène par Christophe Lidon avec Jérôme Pradon et Le trône
de Balthazar, les parcours initiatiques avec deux romans, La Licorne de Dürer,
Bombyx, la pulsion de création avec le diptyque écrit pour le théâtre : L’art de
Suzanne Brut et L’Échafaudage.