LES QUINQUETS
DE DACRES
N°21
L’AMOUR À LA MENTHE
D’APRÈS LE TÉMOIGNAGE
DE THIERRY BECCARO
Emmanuel Robert-Espalieu
résumé
« Et si parfois l’amour sent la menthe surtout ne t’inquiète pas.
Parce que nous sommes des anges, et les anges on ne les touche pas. »
« Ce n’est pas facile d’apprendre à recevoir de l’amour.
C’est moins facile que de prendre des coups. »
« Est-ce que je lui ressemble ?
Toutes ces couleurs que j’ai à l’intérieur de moi, qui se retrouvent là, sur cette toile.
Est-ce que je lui ressemble ? »
Peindre. Mais avec quelles couleurs ? Du bleu comme le ciel des vacances en Italie, mais aussi celui de
la mélancolie. De l’orange comme la joie, du rouge comme l’amour, le triomphe, la colère et la jalousie,
comme la douleur et le sang. Du blanc comme les anges. Du noir comme la nuit, le silence, le vide. Du
jaune comme l’égo puissant d’un père… Ça sent la menthe, non ?...
Oui. Ça sent la menthe. Cette menthe qui cache à peine les relents d’alcool qui annoncent la pluie des
coups ce soir-là. Alors oui, peindre. Un portrait de soi. Pour soi. Et se dire qu’on est quand même là.
Thierry Beccaro nous parle de son enfance et d’amour.
Un amour qui a le goût des rêves, de l’insouciance, du souvenir d’une fête foraine, d’un jardin ensoleillé
et d’Italie. Mais qui a aussi parfois le goût de la menthe. Pour cacher le goût des blessures infligées au
corps et au cœur par un père perdu dans sa vie.
Mais rien n’y fera ! Le petit Thierry ne se laisse pas abattre ! Le tableau de sa vie sera une ode au
bonheur, à la joie et à l’amour. Au vrai !
Parce qu’un enfant c’est un ange, et les anges on n’y touche pas !
l'auteur
Du théâtre au roman, Emmanuel Robert-Espalieu aime traiter des émotions qui nous relient
les uns aux autres, en s’attachant particulièrement à nos failles les plus sensibles et avec
un attachement particulier à l’Histoire. Joué à Paris et en festival depuis 2006 (Riviera aux
théâtres du Chêne Noir et Montparnasse, C’était quand la dernière fois ? au théâtre Tristan
Bernard, ou plus récemment Des pivoines du Japon à La Scala-Avignon), ses pièces sont
régulièrement interprétées à l’étranger (Autriche, Italie, Hongrie, Corée du sud...). En 2020
il crée sa compagnie « La Belle Équipe » et produit son premier spectacle Les poissons ne
meurent pas d’apnée en 2023