Mémorial de
Verdun
N°3
CARNETS D’UN
FANTASSIN
(7 août 1914 – 16 août 1916)
Charles DELVERT
Nouvelle édition, incluant un carnet inédit
(1er novembre 1914 – 4 novembre 1915),
documents et contributions
PRÉFACE DE FRANÇOIS COCHET
POSFACE DU CHEF DE BATAILLON MICHAËL BOURLET, DE L’ESM SAINT-CYR
résumé
La Collection Mémorial de Verdun présente une nouvelle édition des
« CARNETS D’UN FANTASSIN » permettant de découvrir un carnet supplémentaire
inédit à ce jour, couvrant une période de convalescence d’une année et offrant un
regard, en contrepoint des combats, sur la vie à l’arrière.
Préfacée par François Cochet, elle est enrichie de contributions de Michael
Bourlet, Paul de Vaucorbeil et Vincent Delvert.
Les « Carnets d’un Fantassin » de Charles Delvert, mon père, sont d’abord un
livre vrai. (…) Livre vrai parce que rédigé d’après les carnets où mon père consignait, sur le
moment même, les faits auxquels il participait. Je possède ces carnets. Et il faut souligner cet
extraordinaire courage qu’il y avait, après les si durs combats, les bombardements et la fatigue, à
trouver le temps d’écrire. (Jean DELVERT)
Les carnets de combattant qui sont présentés vont du vendredi 7 août 1914 au mercredi 16 août 1916.
Le texte se divise en quatre grandes parties.
La première partie a trait au combat de couverture dans les Hauts-de-Meuse, à la bataille des
frontières, à la retraite, à la Marne, et au début de la course à la mer. Gravement blessé,
l’auteur interrompt la rédaction de ses carnets à partir du 26 septembre 1914.
La deuxième partie présente le texte d’un carnet inédit, l’auteur ayant repris la plume au début de
novembre 1914 pour relater une période de convalescence passée principalement dans un Paris vivant
à l’arrière des combats.
La troisième est l’histoire de la 8e compagnie du 101e Régiment d’infanterie, reconstitué après
l’attaque du 25 septembre 1915 en Champagne, et qui mourut au cours de la défense du fort de Vaux
(1er au 15 juin 1916).
La quatrième partie nous fait vivre dans les tranchées de Maisons-de-Champagne,
lesquelles furent un secteur estimé calme en cet été 1916.
l'auteur
Officier de complément en 1914, chef de section puis commandant de compagnie au
101e régiment d’infanterie, le chef de bataillon Charles Delvert, patriote intransigeant sans
concession mais également sans haine, appartient à cette génération qui fut engagée en pleine force
dans l’épreuve du feu et partagea avec la troupe l’enfer des tranchées.
Homme de lettres, ancien élève de l’École normale supérieure et agrégé d’histoire,
il a magnifiquement su retranscrire cette période de sa vie avec les qualités d’observation, de réflexion et de compréhension des grands témoignages de notre époque.