LES QUINQUETS
DE DACRES
N°9
"A"
Élie Rapp
résumé
ANA
Ma mère n’a pas de problèmes de coeur, ma mère est un poumon.
Quand elle inspire c’est le printemps, quand elle expire, c’est l’hiver.
Ma mère, c’est les quatre saisons. Un cycle. Elle n’a pas de fin.
ALI
Je crois que mes parents auraient préféré que je souffre d’un manque de B, de C,
ou même de D, mais un manque d’A...
C’est la première lettre de l’alphabet quand même !
Ali est né avec un manque. Certainement, le manque le plus handicapant :
le manque d’anticipation. Ali vit au présent et laisse la vie le surprendre. Entre ses oublis et
ses actes manqués, il peine à conserver ses emplois, ses amis et évidemment ses fiancées.
Un jour, Ali rencontre Ana, son parfait opposé. Ana est née avec un excès d’anticipation, elle sait
toujours ce qui se passe après. Pas de hasard, pas d’imprévu. Sauf lui, Ali. Ali et Ana ont beau
s’aimer, être sur la même longueur d’ondes, ils ne vivent pas sur la même échelle de temps. Amour
impossible, amants contrariés, c’était sans compter leur incroyable obstination à être heureux. Se
retrouveront-ils
au bon moment ?
l'auteur
Diplômée de Sup de Co. Nantes (Audencia), auteur et comédienne, c’est
une rencontre avec Isabelle Nanty qui marque un tournant dans le parcours d’Élie
Rapp. Après avoir travaillé à Macau, en Chine, sur The House of Dancing Water (de Franco Dragone), elle assiste Pascal Obispo à la mise en scène de Adam et
Ève, la seconde chance, puis se forme au Studio Pygmalion (2013-2015) et lors de
master-classes avec Nicolas Briançon, Manu Payet ou Xavier Durringer.
Scénariste, elle écrit la mini-série Tout ce qui compte, ainsi que plusieurs
formats courts pour des festivals et co-écrit actuellement avec Jean-Michel Steinfort
un projet de série longue pour la télévision. Elle prépare également sa première
réalisation avec le court-métrage Quand vous me haïrez, je ne m’en plaindrais pas,
ainsi que sa prochaine mise en scène, L’histoire de Jean qui voulait être ami avec
tous les Jean qu’il croisait, dont elle est l’auteur.